Le mardi 6 mai 2025, la cité scolaire de Mourenx a été le théâtre d’un exercice de sécurité civile d’une ampleur inédite, mobilisant plus de 500 membres des forces de secours et d’intervention ainsi que de nobreux élèves et encadrants volontaires jouant les victimes ou les témoins. Organisé par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, cet exercice s’est déroulé de 18h30 à 23h30 et a nécessité la fermeture de plusieurs axes routiers autour de la cité scolaire Albert Camus, impactant temporairement la circulation dans le secteur.
Un scénario de crise extrême pour tester la coordination
Le scénario retenu simulait une attaque par six assaillants, avec prise d’otage d’une classe, déclenchant le plan Orsec-NoVi (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile – Nombreuses Victimes). Ce dispositif vise à tester la réactivité, la coordination et l’efficacité des différents acteurs face à une situation de crise majeure impliquant de nombreuses victimes. Les forces mobilisées comprenaient policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, secouristes du Samu, ainsi que des membres du Service interministériel de défense et de protection civile
Un exercice pédagogique pour les élèves et les personnels
Au-delà de l’aspect opérationnel, l’exercice a représenté une expérience formatrice pour les élèves des filières sécurité, la classe défense des lycées, et des collégiens volontaires. Ces derniers ont pu observer et participer à la gestion d’une situation d’urgence en immersion, côtoyant directement les professionnels de la sécurité et du secours. Pour les équipes de direction des établissements, les premiers retours d’expérience soulignent la nécessité d’ajouter des documents spécifiques dans les Plans Particuliers de Mise en Sûreté (PPMS) et d’élaborer un protocole de communication adapté en cas d’urgence.
Un dispositif réaliste, mais purement fictif
Les autorités ont rappelé à la population qu’il ne s’agissait que d’un exercice, malgré le réalisme des scènes, les détonations simulées et la présence massive de véhicules de secours. Les habitants étaient invités à ne pas s’inquiéter et à ne pas encombrer les numéros d’urgence, qui restaient pleinement opérationnels pour les situations réelles.
Mise à jour : mai 2025