Les établissements du second degré

 

La Gironde, présente un important réseau d'établissements scolaires du second degré avec 162 établissements publics et 53 établissements privés sous contrat, soit presque 40% des établissements scolaires de l'Académie de Bordeaux.

Afin de mieux répondre aux besoins des établissements, le département est divisé en 10 Zones d'Animation Pédagogique (ZAP).

Les 113 517 élèves du second degré public sont répartis dans 105 collèges, 32 lycées, 23 lycées professionnels et 2 EREA. De même, les 24 198 élèves scolarisés dans le second degré privé sont accueillis dans 28 collèges, 16 lycées et 9 lycées professionnels privés.

18 collèges publics sont classés en Education Prioritaire -dont 3 en Réseau d'Education Prioritaire Renforcé- et concerne 9 725 élèves.

Répartition par type d'établissements des effectifs élèves du second degré public en Gironde :

  • 62 626 élèves en collège et 1 760 en SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté)
  • 31 034 élèves en LEGT (Lycée d'Enseignement Général et technologique) et 6 274 en Post-Bac
  • 11 589 élèves en LP (Lycée Professionnel)
  • 234 élèves en EREA (Etablissements Régionaux d'Enseignement Adapté)

L'évolution des effectifs et des moyens

  2015/2016 2016/2017 2017/2018 2018/2019 2019/2020
TOTAL 2ND DEGRE PUBLIC

106 777

+1 287

108 189

+1 412

110 214

+2 025

111 855

+1 641

113 517

+1 662

  RENTREE 2015 RENTREE 2016 RENTREE 2017 RENTREE 2018 RENTREE 2019

EMPLOIS DE PROFESSEURS

2ND DEGRE PUBLIC

7 513 7 590 7 754 7 802 7919

Le collège

La réforme du collège

La réforme du collège impose la prise en compte du parcours de l'élève, en gommant tout cloisonnement trop important créé par les options. Le déploiement d'un travail pluridisciplinaire induisant l'émergence de pratiques innovantes devra promouvoir les changements attendus. La réforme doit aboutir aussi à une collaboration plus forte avec les parents. Il s'agira bien de développer les bonnes pratiques pour chaque collège, en prenant en compte les spécificités de chaque lieu, en adaptant les projets aux problématiques rencontrées.

L'interdisciplinarité est l'élément qui doit permettre à chaque élève de renforcer le sens qu'il donne à ses apprentissages, traversant ainsi les cloisons qui dissocient trop souvent les enseignements : il s'agit bien là de consolider chacune des disciplines, l'étayant par l'apport d'autres savoirs.

En savoir plus

les points clés du collège sur education.gouv.fr

La continuité entre l'école et le collège

Le socle commun de compétences, de connaissances et de culture présente ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire c'est-à-dire à la sortie du collège. Introduit dans la loi en 2005, il rassemble l'ensemble des connaissances, compétences, valeurs et attitudes nécessaires pour réussir sa scolarité, sa vie d'individu et de futur citoyen. À partir de la rentrée 2016, un nouveau socle commun entrera en vigueur. Il s'articule autour de cinq domaines donnant une vision d'ensemble des objectifs des programmes de l'école primaire et du collège. Ces programmes, qui entrent en application en 2015, déclineront et préciseront ce nouveau socle.

La continuité entre le 1er et le 2nd degré se marque notamment par l'intégration des niveaux de CM1, CM2 et 6ème dans le même cycle d'apprentissages (cycle de consolidation) et par la création des conseils école-collège qui œuvrent à la cohérence et à la continuité du travail des équipes. Au sein des établissements, la réalité de la rupture des lieux, des rythmes, des acteurs qui, tout en étant nécessaire, provoque des problèmes d'adaptation. En accompagnant cette transition de l'école au collège, une meilleure intégration des élèves dans le second degré est ainsi visée.

Le conseil école/collège invite à aller bien au-delà de l'ancienne liaison CM2/6ème. Dès lors, des questions s'imposent à chaque conseil :

  • Comment les pratiques propres au 1er degré et celles du collège peuvent-elles s'enrichir avec progressivité et efficacité ?
  • De quelle manière le réseau écoles/collège conduit-il à interroger la continuité entre les deux cycles en se recentrant sur le parcours de l'élève ?
  • Comment prendre en compte l'acquisition de savoirs et de compétences tout en s'interrogeant sur les pratiques pédagogiques des deux structures ?

Le socle commun de compétence, de connaissance et de culture est facteur de cohérence et de continuité entre l'école et le collège, permettant de dépasser les différences entre école et collège puisque la compétence est elle-même définie comme une combinaison de connaissances, de capacités et d'attitudes.

Le lycée (continuum BAC -3 / BAC +3)

La France s'est fixé pour objectif de conduire 50% de l'ensemble d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur (traité de Lisbonne). L'atteinte de cet objectif est aujourd'hui facilitée par l'augmentation de la part de bacheliers dans une génération et leur aspiration à la poursuite d'études, y compris lorsque leur formation secondaire permet une insertion professionnelle directe. Le lycée est ainsi aujourd'hui la propédeutique à l'enseignement supérieur. Mais les futurs étudiants peuvent cependant se trouver confrontés à plusieurs difficultés, notamment au fait qu'ils ne sont pas toujours suffisamment préparés aux exigences et aux attendus des formations post-baccalauréat, ou encore que l'accueil dans l'enseignement supérieur est trop peu personnalisé, en particulier pour les titulaires de baccalauréats professionnels et technologiques.

La politique d'orientation portée par le ministère vise à améliorer l'accompagnement des élèves et des étudiants vers la réussite par le moyen d'un « renforcement du continuum de formation de l'enseignement scolaire à l'enseignement supérieur » qui inclut (cf. La circulaire du 18 juin 2013) un certain nombre de dispositions pédagogiques pour favoriser ce continuum :

Des dispositifs d'aide à l'orientation :

  • l'orientation active
  • le conseil anticipé en fin de 1re
  • l'analyse des données de gestion du portail APB
  • l'orientation progressive tout au long du cursus en limitant les spécialisations précoces à l'université
  • la réorientation choisie pour les étudiants en difficulté.

Des dispositifs d'aide à la réussite :

  • le tutorat
  • l'accompagnement personnalisé les passerelles

La loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche a introduit un nouvel alinéa à l'article L. 612-3 du code de l'éducation visant à réserver un meilleur accès en IUT et en STS respectivement aux élèves de terminale technologique et professionnelle, là où leurs chances de réussite sont les meilleures. Emerge une nouvelle représentation de l'architecture du système éducatif : d'abord l'école de base, école du socle commun (du premier degré au collège) puis le deuxième segment du système représenté par bac -3-bac +3, puis le master et le doctorat.

L'enjeu actuel est de récuser la fracture entre la terminale et l'enseignement supérieur, pour travailler sur un continuum : les lycées doivent mieux s'articuler avec l'enseignement supérieur qui pour sa part avec le plan « réussir en licence », travaille sur les modes d'encadrement des étudiants. L'objectif fondamental pour le lycée est celui de la construction d'un socle de poursuite d'études qui doit nécessairement se prolonger dans le premier cycle de l'enseignement supérieur.

Le lycée professionnel

La Gironde comporte 24 lycées professionnels, 8 lycées polyvalents avec des sections d'enseignement professionnel et 2 établissements régionaux d'enseignement adapté.

Le lycée professionnel permet de préparer des diplômes de trois niveaux dans les domaines de la production et des services:

  • niveau V : certificat d'aptitude professionnelle (CAP), brevet d'études professionnelles (BEP), mention complémentaire (MC) ;
  • niveau IV : baccalauréat professionnel, brevet des métiers d'art (BMA), mention complémentaire ;
  • niveau III : brevet de technicien supérieur (BTS).

Les formations sont préparées sous statut scolaire et pour certaines d'entre elles sous statut d'apprenti. Les diplômes professionnels comprennent des compétences et des connaissances du domaine général et du domaine professionnel. Des établissements peuvent également accueillir des élèves en classe de troisième préparatoire aux formations professionnelles, en dispositif d'initiation aux métiers par alternance (DIMA) et accompagner des jeunes de moins de 15 ans vers l'apprentissage. Certains lycées professionnels comportent une unité localisée d'inclusion scolaire, permettant la préparation de diplômes de niveau V et IV pour des élèves en situation de handicap.

Le lycée professionnel vise à l'insertion des jeunes après le diplôme et offre la possibilité d'une poursuite d'études dans l'enseignement supérieur. Des passerelles vers la voie technologique et éventuellement la voie générale permettent une continuité du parcours de formation. A l'inverse, des élèves de ces deux voies peuvent accéder à la classe de première professionnelle dans le cadre d'un dispositif passerelle.

Depuis la rénovation de la voie professionnelle, le baccalauréat professionnel est préparé en 3 ans après la classe de troisième. Durant leur parcours, les élèves présentent un diplôme intermédiaire de niveau V, CAP ou BEP, afin de limiter les sorties sans qualification. Des dispositifs tels que l'accompagnement personnalisé et les enseignements généraux liés à la spécialité favorisent les apprentissages à travers un suivi des besoins de l'élève et une articulation entre l'enseignement général et l'enseignement professionnel. Des périodes de formation en milieu professionnel, de 12 à 16 semaines en CAP et de 22 semaines en baccalauréat, sont intégrées au parcours de formation et permettent la mise en œuvre d'activités en entreprise.

 

Mise à jour : mars 2021