Le collège Corisande d’Andoins d'Arthez-de-Béarn poursuit sa démarche pédagogique d’information permettant aux jeunes d’affiner leurs projets de formation.
Métier de policier
Lundi 10 janvier, dans le cadre de leur Parcours Avenir, les classes de 3ème ont bénéficié de la venue d’un intervenant, le Major Frédéric Bousquet, venu leur parler de la Police Nationale.
Il a tout d’abord rappelé les distinctions entre gendarmes et policiers : « La police, a-t-il précisé, exerce dans les agglomérations de plus de 20 000 habitants, où se condense 75 % de la délinquance. La gendarmerie est présente dans toutes les zones rurales, comme Arthez-de-Béarn. » Il a précisé aussi la distinction de statut : « Les gendarmes sont des militaires, les policiers des fonctionnaires ».
Parcours d’orientation
Il a également évoqué les rôles complémentaires de la police municipale et des douanes, puis a détaillé le fonctionnement hiérarchique avec niveau d’étude requis, et détaillé les différentes missions de la police : la sécurité et la paix publiques, la police judiciaire, le renseignement et l’information.
La principale, Marie-Carmen Lemarchand, a insisté auprès des élèves : « Veillez à bien assimiler ces informations qui vous seront utiles dans l’élaboration de votre parcours d’orientation ».
Métier de boucher-charcutier
Au rythme d’un métier par mois, c’est donc la 4ème rencontre qui a eu lieu lundi 10 janvier dans la salle du restaurant scolaire. Le commerçant invité était le jeune boucher-charcutier arthézien Thomas Pichs qui, avec beaucoup d’enthousiasme et de pédagogie, s’est efforcé de partager sa passion en répondant aux nombreuses questions posées par les jeunes.
Il a ainsi évoqué, au hasard de la discussion, la différence entre boucher et charcutier, les contraintes hygiéniques importantes de ce métier alimentaire, le cursus scolaire pour y parvenir : « Avec rigueur, sérieux et motivation, tout le monde peut y arriver » a-t-il affirmé.
Plaidoyer pour l’apprentissage
Avec un bac pro en poche, Thomas Pichs a pu reprendre, à 23 ans, la boutique du village et s’installer à son compte : « J’adore mon métier et j’aime le contact avec le client auquel je ne veux proposer que de la viande de qualité ».
Il a plaidé pour l’apprentissage, qui permet d’acquérir une vraie connaissance du métier, a affirmé respecter les gens qui ne mangent pas de viande ; il a évoqué aussi le bien-être animal, la viande halal, le recyclage des déchets (plus de 40 % sur une vache), ou encore les horaires normaux pour un salarié, autant de sujets intéressants qui ont rendu cet échange particulièrement enrichissant.
Source : Site du collège
Mise à jour : janvier 2022